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Le radar

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Un outil indispensable: le Radar (deuxième partie)

Nous avons vu dans la précédente partie que, finalement, un radar était une forme d'émetteur radio permettant l'évaluation de la distance entre une cible et la station. Le radar dit "primaire" nécessitait une identification des appareils d'où la l'intérêt de trouver un système associé à la détection. Ce système apparût sous le nom d'I.F.F. (Identification Friend or Foe) ou Identification Ami-Ennemi. Il s'agit d'un boîtier qui répond à une interrogation. Ainsi, en cas d'absence de réponse, l'appareil est considéré comme ennemi.

La version civile

L'intérêt de ce système pour le contrôle aérien civil est évident:

Le principe de fonctionnement.

Les paramétrages civils

Le contrôle aérien civil n'ayant pas besoin de trier les amis des ennemis, il fut décidé que le transpondeur transmettrait une code à chiffres en octal (4 chiffres de 0 à 7) ainsi que la vitesse sol et l'altitude. Si vous réfléchissez aux problèmes liés au radar primaire, vous constaterez que ces derniers sont résolus par l'usage du radar secondaire.

Nous allons récapituler le fonctionnement même si nous retrouvons des caractéritiques similaires.

La localisation

Une antenne tournante émet une impulsion d'appel qui est reçu par un dispositif embarqué; le dispositif complète l'interrogation et retransmet une impulsion réponse. Le délai émission-réponse permet de calculer la distance entre la station et l'aéronef.

La vitesse

Si une extrapolation est nécessaire avec le radar primaire, le radar secondaire récupère la vitesse sol directement dans le message réponse du transpondeur.

L'altitude

Pour la déterminer, il n'est nul besoin d'un radar dit "de site" puisque cette information est directement fournie par l'avion. L'appareil étant en fréquence avec des organismes du contrôle, il est possible de vérifier l'exactitude des informations fournies.

Les limites du radar secondaire

Nous pourrions imaginer un instant que nous avons trouvé la perle rare, idéale pour le contrôle aérien civil. Dans les faits, certains avantages du radar secondaire peuvent se révéler être des défauts. Ainsi lorsque le transpondeur tombe en panne, vous ne détectez plus l'appareil possédant cet appareil défectueux. Si deux appareils sont proches l'un de l'autre, il y a un risque d'inversion entre les réponses des transpondeurs (ou un risque de non différenciation).

La suite

Le RADAR secondaire a littéralement révolutionné le contrôle aérien mais cet outil n'est qu'un maillon important. Un autre maillon, celui auquel nous allons nous intéresser, est la visualisation. Avec l'avènement de l'informatique, nous disposons de possibilités de plus en plus étendues en terme d'affichage, de filtrage,etc. Ce sera donc notre prochaine étape...

Etape suivante: Les Outils : la visualisation

Menu Principal

Etape précédente: Les Outils (le radar primaire)

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